lundi 23 février 2015

Parler de, parler sur ...

J’ai laissé, les larmes couler de mes yeux
J’ai laissé, le cri jaillir de ma tête
J’ai laissé la plainte ourdir dans mon ventre
Ils ne m’appartenaient pas

J'ai laissé le plaisir s'élever en extase
J'ai laissé le rire, en grelots cristallins
J'ai laissé le sourire, caresser mes lèvres
Ils ne m'appartenaient pas

J’ai laissé le chant de la nature
M'emporter vers le lieu sans pitié
 
Quand j’ai pensé que ce monde "je ne suis pas"
Je suis née.

8 commentaires:

  1. Bonjour Miche,
    "Quand j’ai pensé que ce monde "je ne suis pas""
    Qu-est-ce que ça veut dire?

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  2. Cela, peut être, la signature de la séparation, les prémices de la conscience d'être, en opposition à..., faute de ne pouvoir être en différence...
    Mais aussi, tout simplement naître, au cœur de
    Lol, cela ne veut pas dire quelque chose en particulier.
    Vibration.

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  3. Cela dit,
    quand j'ai pensé : "je ne suis pas ce monde", je suis née.

    Bon jour à toi, anonyme.

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    1. Naissance de l'intelligence au cœur de l'ignorance fondamentale.

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  4. Oui ! L'ignorance de l'homme n'est pas d'une autre nature, l'esprit qui se repose, repose en cette ignorance, il dort.
    La question vient interpeller cet état divin, si doux...

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  5. "La question vient interpeller cet état divin, si doux..."
    Un regret ?

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  6. Non, expansion et concentration.
    Illusion de deux temps, illusion de la continuité, illusion de l'arrachement à l'un pour pénétrer ou être pénétrer par l'autre.

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Merci de vos commentaires