dimanche 1 février 2015

"Sus à l'intrus"

Lorsque nous cherchons des preuves d'autres dimensions, ce qui est encore assez rare.
Pourtant croire en dieu, n'est autre que chercher une réalité transcendant celle dans laquelle nous barbotons pris entre le fer et l'enclume.
Lorsque nous cherchons des preuves, nous les voulons matérielles, cartésiennes, rentrant pile-poil dans le schéma mental de cette réalité qui se prétend une et non contestable, c'est oui ou c'est non (même si finalement c'est chacun sa réalité).
Les preuves, les signes, ne cessent de traverser la ligne d'horizon, parfois même cela nous touche, frôlements ou pénétrations, trous dans le filet de la raison, mais sans que le "je suis cela qui sait" n'en voit rien. Mais alors rien, pas même l'ombre, et si l'ombre est perçue le "je suis cela qui sait" ameute les foules, se met à hurler : « sus à l'intrus ».
Malgré le niveau d'inconfort de cette situation pathogène d'enfermement, le maître à bord, "je suis cela qui sait" tient bon la barre sur la trajectoire, le plan dessiné, le plan décidé, le plan projeté.
Pourquoi ? Parce que ce maître qui ne l'est que par abus de pouvoir, ne veut pas disparaître, ne veut pas être découvert dans sa nature illusoire, dans le mensonge qui le produit. Pour cela il a mis en place tout un arsenal de fausses prédications, d'explications, d'interprétations, d'interdits, de récompenses, de punitions... le premier pas consiste bien à Voir "cela" agir en soi.

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