Lorsque
nous cherchons des preuves d'autres dimensions, ce qui est encore
assez rare.
Pourtant
croire en dieu, n'est autre que chercher une réalité transcendant
celle dans laquelle nous barbotons pris entre le fer et l'enclume.
Lorsque
nous cherchons des preuves, nous les voulons matérielles,
cartésiennes, rentrant pile-poil dans le schéma mental de cette
réalité qui se prétend une et non contestable, c'est oui ou c'est non (même si finalement
c'est chacun sa réalité).
Les
preuves, les signes, ne cessent de traverser la ligne d'horizon,
parfois même cela nous touche, frôlements ou pénétrations, trous
dans le filet de la raison, mais sans que le "je suis cela qui
sait" n'en voit rien. Mais alors rien, pas même l'ombre, et si l'ombre est perçue le "je suis cela qui
sait" ameute les foules, se met à hurler : « sus à l'intrus ».
Malgré
le niveau d'inconfort de cette situation pathogène d'enfermement, le
maître à bord, "je suis cela qui sait" tient bon la
barre sur la trajectoire, le plan dessiné, le plan décidé, le plan
projeté.
Pourquoi ?
Parce que ce maître qui ne l'est que par abus de pouvoir, ne veut
pas disparaître, ne veut pas être découvert dans sa nature
illusoire, dans le mensonge qui le produit. Pour cela il a mis en
place tout un arsenal de fausses prédications, d'explications,
d'interprétations, d'interdits, de récompenses, de punitions... le
premier pas consiste bien à Voir "cela" agir en soi.
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