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Je suis désolé d'entendre ça, il n'arrive rien de bon à ceux qui
parlent de ça.
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Qui parle de quoi ?
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De ce qui n'appartient pas à l'ordre établi par la raison, de ce
qui remet en cause cet ordre et la représentation qu'elle défend.
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Quelle représentation ?
Silence.
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Cet ordre ne tient que par la force agressive, la force des polices
et des armées au service des institutions gardiennes du pouvoir.
Mais quelle représentation ? Chacun dans ce système
présuppose qu'il y en a une, unique, que l'on nomme le réel et
même la réalité, mais c'est faux. Ce système est fondé sur le
mensonge qui consiste à prétendre que le réel est définissable,
et donc contrôlable, prévisible. Chacun fait comme si, et tous
s'opposent sur les définitions, il n'y a pas une seule
représentation.
Tous
les efforts en ce sens (définir le réel) sont vains, et ce n'est pas faute d'y
investir une grande quantité d'énergie.
Ton texte est tout à fait dans la ligne de la pensée de Clément Rosset dont toute l'ouvre est une mise en cause du réel. J'ai eu la chance de l'avoir comme prof en fac et ce n'était pas triste ! Amitiés.
RépondreSupprimerLes hommes font la guerre, ils pensent le faire pour défendre des valeurs, des territoires, ils disent pour plus de sécurité, du vide, rien du vide ! Qu'ils remplissent avec tout ce bruit, ces destructions, ce sang.
RépondreSupprimerCe n'est pas triste à voir !
Bien à toi, Ariaga
Amitiés