Pas d'image, pas de son, pas de sensation
Quelque chose se prépare, on ne sait pas qu'on l'attend
Soudain un tapage venant de loin, le fond de la rue
Dans l'obscurité le bruit grandit
Dans le cerveau quelque chose se dresse, tend l'oreille
Le corps reste inerte.
Ce sont des hommes qui approchent, tout un groupe
Ils parlent fort, tous en même temps
Ils parlent en espagnol, toujours plus fort
Ils se sont arrêtés sous la fenêtre
Aussi soudain que le vacarme dans la nuit, le silence.
L'attention est figée, concentrée par ce vide
Alors s'élève un chant, en des voix puissantes et belles
Il n'y a pas cela et l'oreille dans le cerveau
Non il n'y a qu'un.
Les voilà qui s'éloignent et l'on s'éloigne avec eux
Dans
le son de leurs pas qui s’éteint peu à peu...
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