Il
est aisé de comprendre que lorsque les sens courants sont sollicités
plus, plus, aucune chance que le chant du monde soit audible.
Le
problème est que lorsqu'ils ne le sont pas, la personne déprime,
s’ennuie, ce vide l'angoisse. Alors elle se sépare de ce qu'elle
nomme souffrance, cherche des explications, des solutions, s'éloigne
toujours plus.
Si
déjà, elle comprend qu'il n'y a pas elle, et, la souffrance... elle
apprend à ne pas se séparer, donc à ne pas nommer, à rester là.
Le
passeur …
En
lui le chant est audible, il est déjà passé.
Il
voit.
Ce
qui est là, et qui ne le sait pas.
Alors,
il met en mots
A
la manière du souffleur de verre
Et
ce qui ne pouvait être perçu
Tellement
silencieux
Se
meut doucement
Une
caresse
Bruisse
le feuillage
Descend
et monte
Lorsqu'enfin
la caresse est perçue
C'est
une autre chanson
Ce
niveau d'intimité
On
ne peut pas en parler.
Pourquoi ne peut-on pas parler de ce niveau d'intimité ?
RépondreSupprimerLe mots 'intimité" ne parle pas ici de ces choses que l'on voudrait cacher aux autres, par pudibonderie, ou encore parce que cela ne les concernerait pas.
RépondreSupprimerRien de privé, d'exclusif, non !
Intimité
Profondeur
Là où toutes les racines communiquent.
Pas de mots.
Tu me donne envie de le rencontrer quand ce sera le moment. Amitiés.
RépondreSupprimerDouce soirée à toi
RépondreSupprimerAriaga
Amitié
Pas de mots ? Mais le passeur ne parle-t-il pas de ce niveau-là ?
RépondreSupprimerLe passeur ne parle pas, il chante...
RépondreSupprimerBonne soirée à toi, Elysa