lundi 20 avril 2015

L'arbre et le fleuve

L'arbre, quand le regard est dans cette rencontre
L'arbre est bruissement du vivant
Il est donc en moi
Ce moi sans frontière
Qui s'ouvre à l'infini
Qui n'est que rencontre.

Pas de mots, dans ce langage
Que l'on dira silencieux
Mais alors le silence n'est que pour l'absence
De mots...

Et puis les mots pour tenter de communiquer
De quelque chose de cette dimension
Qui semble ne plus concerner l'humain
Qu'inconsciemment.

Un fleuve souterrain
Que tous ou presque ignorent
Le fleuve du toujours vivant
Neuf toujours nouveau.

4 commentaires:

  1. Ce qui est infini, c'est l'ouverture.

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  2. Oui, mais si l'ouverture est infinie
    C'est qu'en concomitance se fait la fermeture
    Parfois nous percevons l'ouverture
    Parfois la fermeture
    Ce n'est que lorsque nous sommes au cœur
    Silencieux "en cela"
    Que nous "comprenons" ce double mouvement.

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  3. Oui, mais si l'ouverture est infinie
    C'est qu'en concomitance se fait la fermeture
    Parfois nous percevons l'ouverture
    Parfois la fermeture
    Ce n'est que lorsque nous sommes au cœur
    Silencieux "en cela"
    Que nous "comprenons" ce double mouvement.

    oui !

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