Les
nuages étaient arrivés
Comme
une armada
Qui
envahit un territoire
Parfois
ils s'élèvent et franchissent
La
montagne
Là
ils venaient de partout
Un
rendez-vous.
Il
ne pleuvait pas
Pas
encore
Tout
se taisait.
Et
puis soudain
Un
galop
Et
l'on dit au loin
Cela
dure
Avant
que la lumière
Ne
vienne pénétrer l’œil
Avec
l'information de la pluie
Même
son parfum a précédé.
Elle
bat, maintenant
La
terre, les toits, les roches
Les
bibes accrochées à leurs toiles
Se
laissent pendre
L'eau
glisse sur elles
Et
soudain par-dessus tout ce vacarme
Un
grondement plus puissant encore
Annonce
la vague de crue dans la ravine.
D'un
coup, d'un seul coup, elle surgit
Du
virage de roches et d'arbres
Emportant
tout sur son passage.
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