lundi 4 mai 2015

Des soldats violent des enfants

Au fur et à mesure que l'homme s'est pris la grosse tête avec son mental, obtenant des résultats avec son mental, dont on connaît maintenant les effets, pervers quoi qu'on en dise, au fur et à mesure... Dans cette séparation, on se sépare toujours de ce dont on veut la maîtrise, sa sensibilité s'est endormie, en place et lieu la sensiblerie égotique, s'admirer le nombril.
Son monde intérieur, toujours plus pauvre, ne résonnant plus au chant du monde, le mot-son remplacé par le concept, culte de l'émotion égotique, encore mon nombril.
Alors il a projeté avec son mental si puissant cette pauvreté en esprit, ce manque de sensibilité, ce débordement émotionnel, sur le monde tout entier, sur la nature. Il n'y voit qu'instinct grégaire, automatisme, mécanisme, comme si ce qui est utile était dépourvu de beauté, tiens le chant de l'oiseau décortiqué, et la caresse du loup pour la louve, et le chant de la baleine, et la caresse de la fleur, ce n'est plus que son œuvre qui s'expose. Tout cela dans les musées, dans les encyclopédies, et mes photos si belles.
Et la guerre ?
Ben oui, c'est sûr le fourmillement du vivant, et les arbres, et la mousse au pied de l'arbre, et cet enchevêtrement dans les racines et l'humus jusqu'à la canopée, c'est sûr c'est aussi une guerre ! Enfin, c'est ce qu'ils disent, eux qui ne font que détruire ! Ben, une guerre créatrice comme cela, moi je veux bien, mais alors il faut revoir la question du vocabulaire !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de vos commentaires