samedi 9 mai 2015

La Beauce

La plaine immense
Sous un ciel que rien n’arrête
Pour un  jour, un seul, vacuité
Aussitôt caressé de gris, de blanc,
En d’obliques rayons sur les blés.
 
Au loin la cathédrale, tapie
Et le ciel rien que lui
Sans que ligne d’horizon
Ne vienne marquer la limite
De cette terre comme main.
 
Tout ouvert, les secrets
Au cœur des labyrinthes
Des forêts, des rivières
En cette rectitude
Qui monte au ciel.

1 commentaire:

  1. "Nous allons devant nous, les mains le long des poches,
    Sans aucun appareil, sans fatras, sans discours,
    D’un pas toujours égal, sans hâte ni recours,
    Des champs les plus présents vers les champs les plus proches."

    charles péguy

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