mardi 5 mai 2015

La montagne entre "le ciel et l'eau"

Quand l'océan vient en vagues
Qui naissent au large
Claquent sur la barrière de corail
Caressent la nuque du lagon
Entraînant en des courants
Des tourbillons...
Le sel s'élève jusqu'à la cime
Des cryptomérias et filaos.

Assise sur le promontoire
En cette montagne
L’œil juste posé à la ligne d'horizon
Raconte cette rencontre
Et les requins et les dauphins et les baleines
Tiens voilà les poissons volants
Qui dansent sur une crête échevelée.

M'en retournant vers le trou de cette petite plaine
C'est le mariage de tous les verts
Alors il me pousse des racines
Au dessus de la tête
Des antennes, peut-être...
Doucement s'agitent dans le murmure de l'air
Déploiement dans l'infini du ciel.

11 commentaires:

  1. C'est bizarre ça, des racines sur la tête comme des antennes.

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  2. Lollllllllll, c'est une image, elle est soft encore.
    Tout est image, y compris ce que nous disons être le réel.

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  3. Un arbre,un oiseau, la montagne, ce ne sont pas des images, c'est réel !
    C'est réel puisqu'on peut les décrire.

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  4. La définition par le mot propose une image, synthèse des termes de la description. Là déjà, un grand nombre d'images.
    Il y en a bien d'autres qui prennent formes en dehors de la définition, alors où est le réel ?
    La physique quantique redécouvre la matière, "onde et particule", vide plein d'énergie. L'énergie circulation d'informations, infinité d'images...

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  5. Ce qui est réel est donc ce que l'on peut décrire ?
    Etonnante définition...

    Salutations, Ron

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  6. Qu'est-ce qui étonne, détonne ?
    La description comme la définition prétendent dire ce qui est réel et encore l'opposer à ce qui ne le serait pas. C'est bien ce qui est couramment admis.

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  7. Et pourquoi il en est ainsi ? Pourquoi vouloir dire ce qui est réel et ce qui ne l'est pas ?

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  8. Je ne sais pas pourquoi il en est ainsi, ce que je sais c'est que je ne peux pas vivre si je ne peux pas m'appuyer sur du réel, ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas.
    Ron s'adressait sûrement à moi. Je ne comprends pas en quoi ce que je disais fait une drôle de définition du réel, si quelque chose n'est pas réel je ne peux pas le décrire.

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    1. Si je dis qu'il fait froid parce que je ressens ce froid, est-ce que que cela signifie que ce froid est vrai ou est-ce qu'il est réel ?
      Si le réel est ce que je peux décrire, est-ce que mes rêves sont réels aussi puisque je peux les décrire ? Dans ce cas, ne devrais-je pas admettre que toutes mes illusions sont bien réelles ? Et dans ce cas, saurais-je de quoi je parle avec ce terme ?
      Une chose est vraie pour moi si je crois vraie, mais si je sais que je mens, elle ne peut être vraie pour moi, bien qu'elle puisse encore être prise pour vrai pour un autre que moi, ou par moi-même si je perds le souvenir qu'hier elle était une chose fausse.
      Ce que je voulais dire au point de départ ce cette réflexion, c'est que : Non, le réel n'est pas ce que l'on pense pouvoir décrire.
      Désolé si je vous ai contrariée.

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    2. Ne soyez pas désolé, je ne suis pas contrariée. Juste que je pense que ce que l'on peut décrire est réel, c'est donc ce qui est vrai pour moi.
      Encore que je ne sois plus aussi certaine que cela soit ma description, mais comme le fait remarquer Miche, une description que j'aurai apprise.

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  9. Tu penses que cela t'es utile à vivre une frontière bien établie entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, mais qui dit ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas ?
    Est-ce vraiment toi, ou bien t'aura-t-on appris à éliminer ce qui vient en toi parler d'autre chose que ce réel codifié ?

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