jeudi 7 mai 2015

Le principe du vivant

Le réel n'est pas descriptible pourtant il ne cesse de se manifester dans la relation qui nous fait au monde, mais nous ne parvenons pas à la faire cette relation, à entrer en communication à ce niveau d'information.
Un complexe puissant qui agit de l'intérieur comme de l'extérieur nous en empêche, le conditionnement. Nous sommes conditionnés à nous en remettre à un système qui ne se prive pas de nous dire ce qu'est le réel et ce qu'il n'est pas.
C'est ainsi que nous acceptons les guerres et les pollutions, le travail harassant et le manque de travail, l'école où nous envoyons nos enfants pour le pire et le meilleur, et encore ceux qui meurent de faim sur des terres confisquées à leurs parents. La liste est longue, aussi les animaux dans les camps de concentration de l’élevage intensif, etc., tant d'incohérences !

Pourtant le réel, vient se manifester... invite à entrer dans ce niveau de relation, chaque être vivant interconnecté, sans intermédiaire. Et la relation retrouve son sens véritable, qui est de donner et de recevoir pour un partage au bénéfice de tous. Chacun de nous mettra en place ce qui lui est utile, dès lors c'est entendre la musique du vivant. Sentir les énergies circuler, les barrières tomber, d'autres sensations, d'autres images, si vivant tout ça, que le doute ne peut s’immiscer au sein de l'expérience. Ô bien sûrs le doute se présentera encore, en explications, en quête de résultats, souvenir d'une chute, sentiment de culpabilité qui dit que l'on ne mérite pas, mais une nouvelle vague se présente et emporte avec elle les fruits stériles de la raison jusqu'à ce qu'elle se marie enfin avec cette autre dimension ouverte sur l'inconnu. Complétude, mon amour.
Vrai cela ne fait pas un chemin à suivre, le chemin se déroule sous chaque pas qui est fait, et s'efface déjà.

7 commentaires:

  1. Chaque pas accompli entretient le chemin ou le redécouvre.

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  2. Je pense que le terme réel cherche une application à propos de quelque chose qui n'a aucune forme, donc à quelque chose qui emprunte des formes au coeur de nos fantasmes les plus puissants, comme les plus ordinaires.

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  3. Invisible le "sans forme", n'en est pas moins agissant.
    Fantasme, est encore un mot à laisser ouvrir les portes qui ont été verrouillées par la dictée.
    Quant au chemin il faudra bien le réinventer... rien à défendre, tout à donner et recevoir...
    Merci de votre présence.

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  4. Ni ne s'invente ni ne se réinvente le chemin. Originel, il va de soi.

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  5. S'il allait de soi, nous ne serions pas entrain d'en parler. Alors laissons-le aller...

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  6. Laissons nous y aller...

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  7. Tu n'as pas compris, senti, perçu ce qui se passait là ?
    Quel besoin d'expliquer encore ce qui va de soi ?
    Les mots, aussi précis auront-ils été choisis, ne diront rien s'ils ne viennent du silence en soi, dans cette présence à l'instant de la relation, où les mots sont inutiles.
    Je suis là.

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