samedi 30 mai 2015

Les fils de la nuit

Avant je guettais ce moment de ton réveil
Frémissement en mon corps, si léger, si frais
Matins printaniers.

Maintenant je guette ce moment où tu t'endors...

Ce n'est que, ce n'est pas... tu ne dors jamais !
Aucune importance ce qui peut se dire
Qui n'est pas de l'instant de vivre
Je couds avec ces fils de la nuit de là-bas et d'ici
D'aucun territoire possédé
Je ne les possède pas
Étoiles filantes
D'un ciel éclairé.


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