Toutes
les questions existentielles ramènent à ce moi, qui ne veut
pas mourir, qui veut devenir encore et encore.
Qu'un
salut se propose et ce sera la ruée comme cela a toujours été, le
devenir du monde ne pèse pas lourd dans la balance. Écologie ?
Oui, dans le soucis de bien me nourrir, de ne pas tomber malade, de
durer encore et encore.
Question
d'instinct ?
Alors
exacerbation de l'instinct du moi, jusqu'au paroxysme de l'idée d'un
moi séparé, isolé.
Tout
est lié ?
Le
moi récupère cela aussi, cela le rassure l'idée de ce tout est
lié, il s'en sert comme d'un doudou, son objet de compensation. Mais
vivre, entrer de plein pied dans cette réalité ? La laisser
travailler en soi dans la conscience de sa propre finitude ?
Là
où le mouvement du "moi" prend fin, alors que le vacarme des "moi ,
moi, moi", cesse enfin...
C'est en vous !
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