dimanche 7 juin 2015

Pour le meilleur et pour le pire

La question d'éveiller, d'élever les esprits, d'ouvrir les yeux, des autres bien-sûr, a été posée.
En elle repose ce qu'il y a de plus beau et de plus laid dans les relations humaines.

Le plus laid :
Ces egos, ces penseurs, ces spécialistes, ces décideurs, hommes de pouvoir ou encore aspirant au pouvoir qui confisquent en l'autre le lien au monde. Quelque soit la façon d'opérer, et certains iront jusqu'à prétendre le faire dans le respect, cette pratique si courante je la condamne de tout mon être.
Cela commence avec ces parents éducateurs dans cette si haute idée de leur rôle parental, ils savent tout de ce qui est bon pour leurs enfants et par extension bons pour tous les enfants. Et puis l'école, les psy, les travailleurs sociaux, les politiques, les philosophes, les sociologues, et même ma voisine !
Dans sa démesure l'homme perdu prétendait avoir des réponses pour autrui, lui qui ne savait pas où il allait, s'arrogeant le droit d'indiquer au passant "le chemin qui n'est pas". Il ne témoignait pas de sa propre expérience, non ! Au bout de ses raisonnements, de ses idées fixes, il tenait ce discours sans qu'on ne puisse percevoir en lui le moindre doute.
Paroxysme de la déconnexion de sa propre relation au monde, donner sens à ce vide en soi par "savoir pour l'autre", "savoir pour soi" étant impossible. Trouver l'énergie pour survivre dans ce curieux frottement de la controverse.

Le plus beau :
Quand dans la rencontre, conscience se partage, que ce qui s'allume en toi, s'allume en moi, que ce qui s'allume en moi, s'allume en toi. Qui fait quoi ? Et quelle était l'intention si ce n'est celle du monde ? 
« Croissez et multipliez-vous », ils n'ont pas compris... ils ont fait toujours plus d'enfants et se sont fait éducateurs. 

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