Cela
ne se défend pas et pourtant en cela toutes les forces qui font le
monde.
Sans
défense, sans méchanceté, cela ne cesse de s'offrir, comme la
fleur ouvre sa robe au petit matin.
Le
vent, la pluie, viendront peut-être flétrir la douceur des pétales,
mais le vent, la pluie c'est encore du don.
Un
brouteur passera peut-être par ici, il mangera la fleur, c'est
encore du don.
Et
l'enfant qui cueille la fleur, encore du don.
Mais
parler de la nature tout en écrasant les fleurs sauvages, ce n'est
plus du don. *
- L’écho des mots de Barbara dans sa chanson Perlimpinpin"Ne pas parler de poésie en écrasant les fleurs sauvages"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de vos commentaires