Je
marchais au pas lent du vieux chien, devant cette maison le terrain
est en herbe, quelques bananiers.
Il
sort de la case un sabre à la main, se dirige vers un régime de
bananes. Ce régime n'est pas encore mûr, le
baba-figue au bout de son cordon noueux suspendu au-dessus de la
tête de l'homme.
Un
instant, de la main gauche il touche le bout du baba-figue, puis son
bras droit d'un coup rapide et précis tranche juste au-dessus de la
fleur.
Un
instant, au centre de la danse de ses deux bras en mouvement, un
point fixe, immobile en lui.
L’œil
du cyclone...
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