Je
la vois elle est devant une porte qui se ferme
Prisonnière
servile, elle ne voit pas en ce mouvement
Les
milliers de portes qui s'ouvrent
Au-delà
de ce mur qu'elle est à elle-même.
Elle
attend, elle espère que je la rejoigne
Dans
son couloir de la mort qui n'en finit pas
Toute
une vie à marcher dans ce couloir
C'est
bien ce rêve que l'enfant avait fait.
Marcher
avec elle dans l'entre-deux mondes
Mais
je n'y suis plus, rien ne commande d'y retourner
Ce
retour ne serait bénéfique ni à elle, ni à personne
L'oiseau
qui s'est envolé ne retourne pas au nid.
Les
oiseaux ne se posent même pas la question
La
question n'existe que chez les hommes
Qui
ne veulent pas quitter le nid
Fut-il
devenu invivable.
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