vendredi 8 janvier 2016

L'humain

Encore et encore, ils prélèvent des requins dans la baie de St Paul. Prélever, c'est comme les frappes chirurgicales, ou les guerres propres, l'homme moderne aime l'asepsie, celle-là même qui le rend asthmatique.
Le requin, n'est-ce-pas, ne pas être autre chose qu'un grand prédateur. C'est là qu'il est utile, qu'il participe de la nature. L'homme a la possibilité de travailler avec ses hormones, en lui un plan de changement profond. Ce plan est déjà chez nos frères les animaux, mais c'est en nous qu'il peut pleinement s'accomplir. 
Ce n'est pas facile, rien n'est facile, et pourtant une seconde suffit. Une seconde et c'est une graine dans un terrain hostile, une force tranquille au cœur de la tourmente, une marche, pas à pas. Partir quand les autres dorment encore, arriver bien après eux, quelques-uns marchent devant, ceux-là n'appartiennent plus au temps, ils sont de tous les temps.


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