J'étais-là,
encore une fois prise au piège de cette réalité qui ne cesse de
nous échapper et que chacun cherche à imposer à l'autre ;
j'étais-là et pourtant j'avais touché le ciel et le ciel m'avait
touché... Quand je t'ai rencontré. Tu m'as dit : « Tout
est illusion » et j'ai pleuré. Tu m'as entendue et alors :
« Mais enfin ! Que vas-tu chercher-là ? Crois-tu que
cela ôte quoi que ce soit à l'intensité des moments partagés ? ».
Au-travers du rideau perlé des cils, je t'ai regardé avec
attention, toi de l'autre côté des océans et des déserts. Alors
plus doucement encore : « La relation est au-delà de nos
peurs et de nos attentes ».
Premier
pas, vacillant, premier pas en conscience, dans l'art de
rêver. Et enfin comprendre que le monde que nous faisons, nous les
hommes, ce monde si injuste de guerres meurtrières, d'enfants qui
meurent de faim, de notre si belle planète rendue malade, ce monde
nous le créons sans même le savoir. Nous le créons de tant
d'ignorance, d'impuissance, d'indifférence, nous le créons à notre
image. Et nous disons cela est la réalité qui s'impose à nous,
nous n'y pouvons rien, autant en profiter, autant se faire plaisirs,
autant oublier ! Et le rêve, énergie du mental, ne sert plus
qu'une fuite, décorer les murs de la prison.
Les murs de la prison sont très solides !
RépondreSupprimerOui, c'est une question de niveau d'énergie.
RépondreSupprimerLa peur est grande consommatrice de peur.