mercredi 13 janvier 2016

Transmission

J'étais-là, encore une fois prise au piège de cette réalité qui ne cesse de nous échapper et que chacun cherche à imposer à l'autre ; j'étais-là et pourtant j'avais touché le ciel et le ciel m'avait touché... Quand je t'ai rencontré. Tu m'as dit : « Tout est illusion » et j'ai pleuré. Tu m'as entendue et alors : « Mais enfin ! Que vas-tu chercher-là ? Crois-tu que cela ôte quoi que ce soit à l'intensité des moments partagés ? ». Au-travers du rideau perlé des cils, je t'ai regardé avec attention, toi de l'autre côté des océans et des déserts. Alors plus doucement encore : « La relation est au-delà de nos peurs et de nos attentes ».
Premier pas, vacillant, premier pas en conscience, dans l'art de rêver. Et enfin comprendre que le monde que nous faisons, nous les hommes, ce monde si injuste de guerres meurtrières, d'enfants qui meurent de faim, de notre si belle planète rendue malade, ce monde nous le créons sans même le savoir. Nous le créons de tant d'ignorance, d'impuissance, d'indifférence, nous le créons à notre image. Et nous disons cela est la réalité qui s'impose à nous, nous n'y pouvons rien, autant en profiter, autant se faire plaisirs, autant oublier ! Et le rêve, énergie du mental, ne sert plus qu'une fuite, décorer les murs de la prison.

2 commentaires:

  1. Les murs de la prison sont très solides !

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  2. Oui, c'est une question de niveau d'énergie.
    La peur est grande consommatrice de peur.

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