Un
jour et c'était un drôle de jour, l'homme n'a plus fait
confiance à la nature, entre mère terre et lui, une rupture.
Il
avait le feu, il faisait le feu qui réchauffe et cuit les aliments,
il avait gagné une victoire, il imagina en lui des trésors
d'ingéniosité pour ne plus dépendre de l'imprévu, du froid et du
chaud, de la pluie et de la sécheresse, il goûtait ce confort
nouveau.
Dans
un premier temps, il pactisa avec mère nature, parler de respect,
établissant des rites, lui fit même des offrandes, de sang,
toujours de sang sacrifié. Puis comme sa puissance était devenu si
grande, la terre devint sa propriété, son jardin, sa mine, son
terrain de jeux, de recherches multiples et variées. Et lorsque les
mouvements naturels, là où les tensions se résolvent en
tremblements de terre, en éruptions volcaniques, en grandes vagues,
en tempêtes, en cyclones, l'homme hurle à la mort.