Et
c'est reparti, mais en fait cela n'a jamais cessé, cette adoration
du penseur pour son objet, en amour et désamour. Entre son objet
d'observation et lui ?
Toutes ces merveilleuses compétences, à
découvrir, à expliquer, à raconter, comme je suis beau !
Regarde tout ce que j'ai crée, tout ce que mon merveilleux cerveau
ne cesse de créer en déchiffrant le livre ouvert que je suis,
regarde je suis en chemin vers mon glorieux destin. Les guerres ?
Les famines ? Dégâts collatéraux, nécessaires à mon
évolution.
Ce
vide illusoire que le penseur produit en ne se reconnaissant pas dans
sa pensée, il l'habille, le décore, jusqu'à le croire vivant et
prétendre qu'il n'y a rien d'autre.
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