Paratonnerre Spirituel

Tu allais en tant de certitudes

Un monde connu s'étendant à tes pieds

En ruelles fraîches entre des murs de pierres

Une ville grouillante de sons

De parfums, de saveurs, de couleurs

Dont tu connaissais tous les recoins.

Toi, tout en haut de la ville

Tout en haut de la tour

Tout en haut du toit pointu

Sur la pointe de la croix

De ton œil perçant

Tu scrutais ton œuvre.

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Paratonnerre Spirituel

Auto-justification

Quand au bout d'un raisonnement le penseur dit : «L'homme n'a pas de libre arbitre, il est comme un ordinateur, il n'est que conditionnement », le penseur parle de sa réalité.

Cette construction mentale qu'est le penseur, limitée de fait, prétend dire La Vérité. Dans son processus d'auto-justification, tout lui est permis.

Le rêve du penseur

Et c'est reparti, mais en fait cela n'a jamais cessé, cette adoration du penseur pour son objet, en amour et désamour. Entre son objet d'observation et lui ? 

Toutes ces merveilleuses compétences, à découvrir, à expliquer, à raconter, comme je suis beau ! Regarde tout ce que j'ai crée, tout ce que mon merveilleux cerveau ne cesse de créer en déchiffrant le livre ouvert que je suis, regarde je suis en chemin vers mon glorieux destin. Les guerres ? Les famines ? Dégâts collatéraux, nécessaires à mon évolution.

Ce vide illusoire que le penseur produit en ne se reconnaissant pas dans sa pensée, il l'habille, le décore, jusqu'à le croire vivant et prétendre qu'il n'y a rien d'autre.

Sommes-nous seuls ?

Sommes-nous seuls dans l'univers ?

Ce qui me semble incroyable c'est de se poser cette question, mais finalement ce n'est que le paroxysme de ce penseur qui se prend pour une entité séparée, au point de se penser seul dans l'univers, de s'interroger à ce sujet.

Que cherche-t-il ce penseur ?
Une âme sœur ?
Un compagnon de route ?
Un maître à qui s'en remettre ?
Son propre reflet ?
Le sens de la vie ?
Un autre à exploiter ?

Mais penseur, tu n'es pas cette entité séparée que tu crois être !