mercredi 10 septembre 2014

Faux départs, toujours.

Les hommes ont tellement peur !  de n’être plus !
C’est étrange… cette idée, ce n’est toujours qu’une idée 
Comment savoir qu’on est ? et encore qu'on n’est plus ?
C’est idiot, d’avoir peur de cela
Qu’on ne peut connaître !
 
Juste …
Quand on dépose le bagage
Sans regret, sans remord, sans attente
Tout est si léger
Évanescence, sourire, extase…
 
Comment être attaché à cette condition
Si lourde en causes et conséquences ? 
Inextricables, vraiment ! 
 
Juste qu’il faille y tracer un sillon
Le faire, le mieux possible
Comme ça, finalement, c’est plus simple
Et puis s’en retourner d’où l’on ne vient pas.

Ce sourire, cette voix…

Cet imperceptible mouvement derrière les lèvres
Éclat de lumière, derrière les yeux
Et les sources, et les prairies, et les montagnes
Et le vent porteur d’embruns
Les rendez-vous, et ceux qu'on a manqués !
 
Alors… transparence… 
Le chant du monde que rien ne peut surpasser
Qu’en lui tout apparaît et disparaît
Danse cosmique à tout jamais. 

 

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