Les
hommes ont tellement peur ! de n’être plus !
C’est
étrange… cette idée, ce n’est toujours qu’une idée
Comment
savoir qu’on est ? et encore qu'on n’est plus ?
C’est
idiot, d’avoir peur de cela
Qu’on
ne peut connaître !
Juste …
Quand
on dépose le bagage
Sans
regret, sans remord, sans attente
Tout est si léger
Évanescence,
sourire, extase…
Comment être attaché à cette condition
Si
lourde en causes et conséquences ?
Inextricables, vraiment !
Juste
qu’il faille y tracer un sillon
Le
faire, le mieux possible
Comme
ça, finalement, c’est plus simple
Et
puis s’en retourner d’où l’on ne vient pas.
Ce
sourire, cette voix…
Cet
imperceptible mouvement derrière les lèvres
Éclat de lumière, derrière les yeux
Et
les sources, et les prairies, et les montagnes
Et
le vent porteur d’embruns
Les
rendez-vous, et ceux qu'on a manqués !
Alors…
transparence…
Le chant du monde que
rien ne peut surpasser
Qu’en
lui tout apparaît et disparaît
Danse
cosmique à tout jamais.