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mercredi 11 mai 2016

De la présence

Plaire pour exister ?
Certainement pas !
Présence
Vibration, annonciation
En toi, bien sûrs.

mercredi 23 septembre 2015

Sans titre

L’apitoiement de la misère
Et la colère
Cela touche quelque chose
Qui n'est ni de l'un, ni de l'autre
Nul besoin de défendre
Non que cela ne mérite pas d'être défendu
Mais rien ne peut l'atteindre
Aux yeux de tous
Ceux qui le voient
Ceux qui ne le voient pas.


mardi 22 septembre 2015

Quelle heure est-il alors ?

Lorsque l'attachement défie toutes les règles
Que l'on s'était fixées
Bien obligé de plonger plus profond
Là où les lois ne sont pas un empêchement
Elles parlent de ce qui est lié de toute éternité
Ce n'est plus une idée vers laquelle tendre.


Comme c'est un travail au niveau des énergies...

Au marché de la spiritualité
Il y a foule
Ça se bouscule
A cet étal :
« Donnez-moi, s'il vous plaît, un peu de non-dualité et pour relever le plat je vais prendre quelques graines de développement personnel, et puis... Oh que cela est beau ! » Le monsieur ou la dame en arrêt devant une image, une icône de la vierge à l'enfant.

Comme c'est un travail au niveau des énergies
Finalement tout ce que l'on peut en dire !
Chacun dans sa compréhension
Et celui qui s'arrête en une représentation
Sur laquelle il appose une étiquette
Ou encore va d'une représentation à une autre
Se prenant pour l'abeille qui butine
C'est son affaire, pas la mienne.

Comme c'est un travail au niveau des énergies
Et ce n'est que ma compréhension d'une expérience
Qui ne cesse de s'accomplir
C'est à cela que je me rends disponible
Dans cette relation qui ne ressemble à aucune autre
Sans que je sois en mesure d'en produire une juste représentation
Pourtant je peux dire ce qu'elle n'est pas.

dimanche 20 septembre 2015

Sur les lèvres du rêve

Ceux-là vivaient dans la nature, en connexion avec cette si belle énergie, ils connaissaient la juste alternance, de la naissance et de la mort, de l'ouverture et de la fermeture. Ils luttaient contre la mort, mais au moment de mourir dans un grand lâcher prise, ils permettaient au ciel et à la terre de s'embrasser.

Comme seuls les élément fondamentaux peuvent s'embrasser
Apprendre de l'autre, sans se soumettre à l'autre
Là, j'apprends de toi
Tu apprends de moi
Si l'un apprend et l'autre pas
Cela ne s'embrasse pas.

La prière avait alors un sens
Tout était prière
La naissance et la mort
Chant vibratoire
Jour et nuit
C'est en lui que je lis
Notre éternelle histoire.

jeudi 17 septembre 2015

Présence et résonance - Troisième (25)

Ils sont tout près, maintenant
D'être absorbés par cet espace
Ce grand vide où jaillit l'illusion
Les derniers fils de l'attachement
A la forme si tenus...

Celui qui croyait à une réalité ultime
Celui qui n'y croyait pas
Sur la même ligne.

mercredi 16 septembre 2015

Présence et résonance - Troisième (24)

Pourquoi « témoin » et non « actant » ?
En ce point précis, une clef.

Ce ne sont plus des rôles qui se distribuent
Ni des personnalités qui s'affirment ou encore se limitent.

Le « témoin » n'est pas l'observateur séparé de son objet
Et pourtant en lui l'espace pour que la parole de « l'autre » soit.

L'actant, à la pointe du « non-faire », ne peut créer
Que là où il y a témoin. 
 

Présence et résonance - Troisième (23)

Dès qu'il est question de parler de choses essentielles (comme s'il y avait des choses qui ne le soient pas), une organisation, toujours la même, la distribution des rôles. Au début cela se chamaille, et puis des combats, les plus forts gagnent, ils savent pour les autres, ils imposent leurs croyances. Ils ne s'agit que de ça, et si parfois ils le reconnaissent, il finissent toujours par l'oublier et de dire : Voici La Vérité, ou encore La Réalité.
Ces « autres » que font-ils ?
Ils ne pensent plus, soit qu'ils sont hypnotisés, ou terrorisés, ou encore ils se mettent à tricher (cause toujours tu m'intéresses).
A un niveau plus profond que se passe-t-il ?
Les énergies ne circulent plus. Il y a des barrages qui servent à alimenter des centrales dont certains sont propriétaires, ils y font même travailler certains moyennant récompense (un salaire pour participer au système). L'affaire est dans le sac, cette expression est de la plus grande justesse.

Au moment de réaliser, donc de Voir, que le contenu qui fait ce sac bien fermé (que rien ne s'échappe), n'a aucun fondement, ce n'est qu'auto-proclamation... ce n'est pas seulement que vous échappez à une influence, un conditionnement, les énergies se remettent à circuler.
Circulez il n'y rien d'autre à voir ! Celui-là parle en son nom, uniquement en son nom, et cela le fait ouvert sur l'infini insondable.
Être témoin de la parole de Celui-là dans l'assemblée des grands prêtres, c'est quelque chose !

mardi 15 septembre 2015

Présence et résonance - Troisième (22)

Il y a une tension forcément
La tension du vivant
Dans les forces qui semblent se repousser
L'échange se fait, des particules
Appartenant à un corps pénètre un autre corps.

Et c'est encore une vue de l'esprit
Particule et onde à la fois
Au gré de l'observation
Qui décide un observateur.

lundi 14 septembre 2015

Présence et résonance - Troisième (21)

"Je ne sais pas ce que cela Est" 
 
Surtout ne pas chercher à savoir
Parce qu'alors il n'y a pas de mariage possible
Ce qui sait, ou le prétend et c'est même chose
Qui n'est autre que « le penseur » se séparant
Puis se saisissant et encore s'identifiant
Prétendra être le maître d’œuvre.

La suite de l'histoire toute personne
Se sentant concernée
La connaît.


Présence et résonance - Troisième (20)

Pas l'un sans l'autre, pas l'un et puis l'autre, le mariage.
Pas une mise sous tutelle de l'un par l'autre
Pas une subordination, ni une fusion qui ferait de deux corps, un seul corps
Pas une co-surveillance qui au final fait que l'un défait ce que l'autre a fait.

Je sais ce que cela n'est pas
Je ne sais pas ce que cela Est
Juste que cela est en travail
En chaque être vivant
Dans le tissu même du vivant.

dimanche 13 septembre 2015

Présence et résonance - Troisième (19)

C'est dans la relation, et c'est aussi confrontation, et c'est encore amour, qu'une compréhension a pu se faire, guidée par un puissant désir de Voir. Ainsi celui qui marchait devant, ne pouvait être que celui qui pratique l'art de rêver et l'art de traquer, l'un sans l'autre cela ne se peut. Cela ne faisait pas de celle qui suivait, qui humait chaque trace, chaque signe, une pâte à modeler, en elle la traque puissante. Elle est née ainsi, avec cette exigence en elle, la faisant solitaire, ne pouvant les compromissions, dure si dure, mais uniquement avec elle-même, et si elle marchait seule c'était bien pour n'imposer cela à quiconque, et si triste lorsqu'elle constatait que malgré tout cela interférait à travers elle. « Trop loin, trop près » elle cherchait la bonne distance sans vraiment la trouver. Parfois, elle était cette juste distance, instants présents, si beaux !

C'est dans la relation avec celui que « l'être lui a désigné », et au passage Voir que l'être n'est pas une entité séparée, c'est dans cette relation où rencontre Est, que ces deux axes se sont clairement montrés, « art de rêver », « art de traquer », jamais l'un sans l'autre. Ce n'est pas une solution, ce n'est pas un remède, et pourtant c'est solution et remède vibrant d'une vérité qui n'est pas un point fixe que nous pourrions atteindre et perdre encore, une vérité qui ne cesse de se révéler dans la relation où l'art de traquer et l'art de rêver se marient pour une naissance en conscience.


Présence et résonance - Troisième (18)

L'art de rêver n'a pas pour vocation de réduire les possibles, de faire des victoires et des défaites, de la pauvreté et de l’opulence, des propriétaires et des va nus pieds, ceci est l’œuvre du mensonge. Le mensonge de s'attacher à une forme circonscrite, étiquetée, certifiée conforme à la réalité, Une, que l'esprit ne cesse de diviser pour se faire croire à la richesse de ce qu'il retient dans les mailles de ses filets. Le mensonge ayant formaté les cerveaux humains qui ne peuvent plus reconnaître la forme illusoire et pourtant utile, à condition de s'en servir et non de se rendre servile. « N'attache pas tes pas, ne n'attache pas à tes œuvres, Va ! » chantait la péregrina.
La liberté qui se propose à l'homme est bien dans l'art de rêver, mais il la cherche sa liberté dans le mensonge. Ainsi personne ou presque personne pour savoir ce qu'est le rêveur. Aucune explication ne saurait permettre de le savoir qu'elle ne soit aussitôt saisie pour renforcer le mensonge.
Alors avec son petit seau, aller à la source, en ramener un peu, si peu de cette eau précieuse, la laisser goutte à goutte pénétrer la terre assoiffée.

Présence et résonance - Troisième (17)

Un mot a été prononcé, « illusion »
Et déjà, et encore, en faire quelque chose à conquérir
A atteindre, à traverser, à combattre
Un remède peut-être...
Pourtant si l'esprit entend ce qui se dit-là
Lui qui est attaché à l'objet en sa forme définie
C'est un précipice qui s'ouvre sous ses pieds
Le monde qu'il a construit s'effondre.

S'il y a bien quelque chose qui n'a nul besoin d'être soutenu
C'est bien la vacuité au cœur de chaque perception.

Aussitôt que l'on bouge le petit doigt, l'art de rêver commence
Quelques pas plus tard, ce monde où l'objet créé règne en maître
Chaque jour, chaque minute, tant d'efforts pour maintenir la forme de cet objet.

Présence et résonance - Troisième (16)

Un homme solitaire est rarement un homme silencieux
Le rêveur silencieux porte en lui la solitude
Pure comme un diamant
Il habite une grotte
Une grotte si étonnante...

La voûte de roches et de terres
De racines, d'arbres, de prairies
De montagnes, d'océans, de déserts
Et, l'infinité du ciel.

Les rêveurs « communiquent » par l'infinité
Par le haut qui est vacuité
Dans un silence effrayant pour le passant
Qui se bouche les oreilles
Se met à courir
Vacarme des trompettes de Jéricho
Visions apocalyptiques. 
 

samedi 12 septembre 2015

Présence et résonance - Troisième (15)

Ils ont parlé de la foule qui était là à l'écouter
Mais ils ont dit beaucoup de bêtises
Certains même ne l'avaient pas connu
Il n'y a jamais foule là où les rêveurs travaillent
Ce que Cela n'a jamais la forme attendue.

Dans cet attardement mental où gît la forme humaine
Tout est attente
De la bonne parole, du sauveur, de celui qui fait
Et qu'on se laisse faire, porter, border, enchanter
Ou alors on fait, on décide, on se bat pour gagner
Au nom de la Vérité détenue, possédée
Le foule s'organise.

Présence et résonance - Troisième (14)

Et les rêveurs ?
Là, c'est tout simplement prodigieux
Ils savent l'illusion en tout
Eux-mêmes, illusion agissant au cœur de l'illusion
Ils vont légers, toujours plus légers
Sur le fil qu'ils ont tendu
Un fil qui n'existe que par le pouvoir de l'art de rêver
Le pouvoir créateur de l'illusion.

vendredi 11 septembre 2015

Présence et résonance - Troisième (13)

Les rêveurs ont tendu un fil
Par-delà les déserts et les océans
Comme tout ce qui les touche
Qu'ils touchent aussi
Ce fil est vivant
Fibre vibrante.

Illusion !
Oui.
L'art de rêver n'est que parce que tout est illusion
Illusion reconnue sans que rien ne se sépare
Rien ne se rattrape
Rien ne pleure, ni gémit
Et cela a pleuré et gémi
Ce n'est pas l'illusion qui est anéantie
Mais le mensonge.

Ainsi donc les rêveurs tissent les fils de l'amitié
Traquant le mensonge de la séparation et celui de la non-séparation.

Présence et résonance - Troisième (12)

Le rêveur communique de ce qu'il voit
Ainsi il communique de sons, vibrations, lumière
Partout, en tout
Sans que les émotions inter-agissent
C'est un signe ce grand calme, ce silence
Qui précède, qui accompagne, qui ferme la marche.


Présence et résonance - Troisième (11)

Le rêveur ne communique jamais par le canal de la raison
Bien entendu la raison peut toujours se saisir
Mais alors !
« C'est folie que cela » clame la foule hagarde
Cette foule des stades, des cirques, des temples
Du sang versé au nom de la bonne forme dictée
Et la voici cette foule qui désigne un bouc émissaire
Pour donner la leçon, faire sacrifice
Qu'aucun n'ait l'idée d'aller ce chemin.