L'art
de rêver n'a pas pour vocation de réduire les possibles, de faire
des victoires et des défaites, de la pauvreté et de l’opulence,
des propriétaires et des va nus pieds, ceci est l’œuvre du
mensonge. Le mensonge de s'attacher à une forme circonscrite,
étiquetée, certifiée conforme à la réalité, Une, que l'esprit
ne cesse de diviser pour se faire croire à la richesse de ce qu'il
retient dans les mailles de ses filets. Le mensonge ayant formaté
les cerveaux humains qui ne peuvent plus reconnaître la forme
illusoire et pourtant utile, à condition de s'en servir et non de se
rendre servile. « N'attache pas tes pas, ne n'attache pas à
tes œuvres, Va ! » chantait la péregrina.
La
liberté qui se propose à l'homme est bien dans l'art de rêver, mais
il la cherche sa liberté dans le mensonge. Ainsi personne ou presque
personne pour savoir ce qu'est le rêveur. Aucune explication ne
saurait permettre de le savoir qu'elle ne soit aussitôt saisie pour
renforcer le mensonge.
Alors
avec son petit seau, aller à la source, en ramener un peu, si peu de
cette eau précieuse, la laisser goutte à goutte pénétrer la terre
assoiffée.
"L'eau peut être aussi bonne pour le coeur", disait le Petit Prince.
RépondreSupprimerAller jusqu'à la source à petits pas, et si c'est avec d'autres rêveurs, c'est bien. :)
Passe une douce journée Miche.
Que la tienne soit douce aussi, Quichottine.
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