C’est
le crépuscule
Le
ciel s’éclaire de l’intérieur
Avant
d’être de la nuit
Les
cumulus et la brume rougissent
Virent
aux roses, aux parmes
Puis
les gris souris.
La
paix comme un souffle
S’insinue
en tout
Elle
vient annoncer la fin.
Nous
apprenons à mourir
Pas
de quoi en faire une histoire !
Juste
que nous n’y serons pas
Et
pourtant nous y sommes déjà !
Tous,
nous comprenons au plus profond
Ce
qui est ni attente, ni espoir
Qui
n’est pas l’effet d’une pensée
Ne
génère pas d’émotion
Présence
silencieuse.
nous comprenons... si, si...^_^
RépondreSupprimerOui... au berceau nous avons reçu ce cadeau...
RépondreSupprimerDouce fin de journée à toi Mamalilou
Apprendre à mourir, c'est le travail d'une vie.
RépondreSupprimerEt alors "apprendre" prend tout son sens...
RépondreSupprimerQue ta journée soit belle, Ariaga.
Apprendre à mourir, c'est pas un peu morbide ?
RépondreSupprimerElysa
Ce qu'évoque ces mots (mal sûrement) ne peut pas être entendu là où le penseur oppose la mort à la vie.
RépondreSupprimerLe pire c'est que c'est à ce niveau là que s'organise les guerres, le crime contre l'humanité qu'est la mort de ces millions d'enfants par manque de nourritures (chiffres de la FAO 5 millions par an), la surpêche, les conditions d’élevage, d'abattage des animaux domestiques, la disparition des espèces sauvages, la destruction des forêts, la pollution, etc.
"Apprendre" est dans ce contexte un terme à approfondir, qu'est-ce que cela veut bien pouvoir dire "apprendre à mourir" ?