C’est
le crépuscule
Le
ciel s’éclaire de l’intérieur
Avant
d’être de la nuit
Les
cumulus et la brume rougissent
Virent
aux roses, aux parmes
Puis
les gris souris.
La
paix comme un souffle
S’insinue
en tout
Elle
vient annoncer la fin.
Nous
apprenons à mourir
Pas
de quoi en faire une histoire !
Juste
que nous n’y serons pas
Et
pourtant nous y sommes déjà !
Tous,
nous comprenons au plus profond
Ce
qui est ni attente, ni espoir
Qui
n’est pas l’effet d’une pensée
Ne
génère pas d’émotion
Présence
silencieuse.