Les
enfants font cela, derrière l'arbre bras et jambes dépassent mais
comme eux ne voient que le tronc qu'ils enlacent, ils croient
vraiment que personne ne les voit.
C'est
l'histoire des petites graines dans le grenier qui se tiennent bien
chauds, blotties les unes contre les autres, et qui tremblent
aussitôt que la porte s'ouvre...
La
lumière, le jardinier
Les
voici transportées
Celles
qui vont larguer les amarres
Celles
qui vont s'accrocher
Toutes
toucheront terre
Dans
le froid de l'hiver
Et
le germe, et la tige...
Bonjour Miche
RépondreSupprimerC'est pas toujours facile, mais tu as raison, il y a le moment de l'hiver, le moment de quitter le grenier, le moment du froid, de la nécessaire séparation, pour le changement.
Je me suis toujours demandée ce que peut ressentir la chenille qui s'endort dans son cocon et se réveille papillon. A t-elle peur elle aussi ?
Elysa
Lol, la peur n'est pas dans le fait de sentir, mais de penser à propos de... Il y a fort à parier que la chenille ne se perd pas dans de telles réflexions.
RépondreSupprimerPour autant, comme penseurs nous sommes aussi, il nous faut faire avec.
Je parlais de liberté dans le billet précédent, je parlais donc de conscience, être conscient de... le langage en mots participe sûrement de cela...
Bon, j'espère que ce n'est pas trop embrouillant ce que je dis-là. o)))
Bonne fin de journée à toi.