Il
y a cette fragilité, je la connais
Dans
le tout petit
Mais
plus encore dans le grand vieillard
Qui
porte vers la fin du voyage
L’éternel
enfant
Encore,
dans les cris de détresse
De
l’animal sacrifié.
Elle
vient me parler souvent
Me
montrer mes arrogances
Elle
le fait sans reproche
Parce
qu’elle sait…
Les
reproches, c’est dans les plis
Repli
qu’ils se font
Ils
tendent du noir contre le blanc
Plutôt
que de regarder
D’entendre
De
comprendre…
Le
chant du monde
Dans
un ordre parfait
Se
fout bien de nos retraits
Il
vient chaque jour nous cueillir
Nous
pétrir
Nous
morceler
Pour
enfin, nous réunir.
Le
cœur est un cocon !
Le cœur est un oiseau au nid qui attend sa becquée, jusqu'à ce qu'il s'envole, s'il s'envole.
RépondreSupprimerVrai ! Besoin de sa becquée, et la réclamer si fort comme les oisillons.
RépondreSupprimerLa comparaison s'arrête là, parce que les oisillons...
Merci Anonyme.