lundi 29 décembre 2014

Je veille sur la flamme de ce feu

Il n'y avait que les vieillards pour s'arrêter
Quand le corps le commandait
On se disait : « Au revoir »
Sans peur, sans regret
Et non pas sans mémoire.
 
Le monde des vivants et des morts
Ne s'opposant pas, ne se mélangeant pas
Communiquant sans dérangement
C'est cela communiquer dans la relation au monde.

Ce n'est pas perdu, c'est là
Je veille sur la flamme de ce feu
Chaque jour, chaque nuit, chaque instant...

4 commentaires:

  1. Oui, c’est là ,,, chaque jour, chaque nuit, chaque instant … C’est si beau cher Miche …

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  2. Ne pas étouffer
    Juste laisser se murmurer
    Le coin des lèvres se trousser
    Et les rides soleil s’éclairer
    Aller tranquille dans ce matin si doux.

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  3. "Ne pas étouffer
    Juste laisser se murmurer
    Le coin des lèvres se trousser
    Et les rides soleil s’éclairer
    Aller tranquille dans ce matin si doux. "

    Comme c'est beau !

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