En
ce ciel vacuité, limpide, cristallin, l’océan resplendissait d’un
bleu outremer.
Et
dans le calme qui l’habitait en clapotis légers on pouvait
l’observer dans son infinité, comme si l’œil pouvait loin, très
loin, se projeter dans cette fine couche où se rencontrent l’eau
et l’air. La ligne d’horizon ne se confondait ni avec l’un, ni
avec l’autre, lumineux !
Les
baleines étaient là, c’est sûr, en ces eaux profondes. Inutile
de les chercher du regard, elles y étaient, de passage, en cette
beauté éclatante.
Pas
un souffle, pas un bruissement, seul le soleil faisait vibrer l’air.
Le
grand astre est vibration. Et là, c’était perceptible comme
l’était la communion de toutes choses.
La
feuille avec le ciel, et même le ruban de goudron et même les
autos, et tous ceux qui ne le savaient pas.
"et tous ceux qui ne le savaient pas." ces derniers mots sont magnifiques à la suite de tous les autres... votre texte du jour est beauté.
RépondreSupprimermerci
Merci Mémoire du silence, puissions-nous être touchés encore et encore par ce lien qui nous fait au monde.
RépondreSupprimer