Comme
si c'était une question de choix, entre raison et déraison
Mais
il ne s'agit pas de ça
Raison
et déraison, sont les deux faces de la même pièce.
Quand
un système dépravé ne parvient à se maintenir
Qu'à
coup de toujours plus de mensonges
Quand
se révèle au grand jour les malfaçons, les exploitations
C'est
le grand retour des prophètes, des fous de dieu
Interprétations
des écritures dites saintes
Et
là nul doute, l'homme n'a pas changé d'un iota
Superstitions,
prédications, élitisme, prosélytisme
Manipulation
des esprits apeurés
Par
la débauche égotique de ces soi-disant élus.
Ceci
dit, ne faisons pas des boucs émissaires
De
ces caricatures du « Je sais pour toi, dieu m'a désigné »
Ils
sont les révélateurs de notre mode de fonctionnement
Qui
consiste à s'en remettre à autrui pour savoir quoi penser
Ce
qui ne fait que fortifier ce mode de fonctionnement
Acquis
dès l'enfance de l'humanité.
Ils
sont donc utiles ces extrémistes à, Voir
Ce
mode de fonctionnement en action
Qui
se révèle instantanément dans toutes ses formes
Celles
qui sont décriées par le consensus
Celles
qui sont admises par le consensus
Celles
qui sont prescrites par le consensus
Celles
qui ont pris corps en chacun
Là
où je me pense une entité séparée.
J'ai
donc trouvé quelques intérêts dans cette méprise
Celui
de m'identifier, de me projeter
Loin,
loin, là-bas, Moi, le rayonnant, le véritable
L'absolu,
l'éternité par la continuité.
Est-ce
une question de choix
Un
renoncement à la méprise ?
Non !
Le
choix est encore de ce Moi
Qui
raisonne autant qu'il déraisonne.
Cela
ne cesse de frapper à la porte
Ne
plus empêcher le chant du monde
De
pénétrer la maison
La
maison est le corps
En
communication avec tous les autres corps
Cela
agit.
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