samedi 28 février 2015

Soupir ...

A force de s'entendre dire qu'on ne comprend pas
Qu'on n'a pas compris
On finit par se demander ce qu'il y aurait à comprendre
Et même par douter qu'il y ait quoi que ce soit à comprendre.

Voir que les mots servent d'excuses aux maux
Liés à l'impossibilité de communiquer
Par le fait d'imposer sa différence
Plutôt que la laisser entrer en communication
Avec l'inconnu qu'est l'autre en soi.

La relation ?
Au-delà de nos peurs et de nos arrogances
Qu'ils soient mis en mots, ou pas.

Et lorsque les mots sont mus
Par un réel désir de communiquer
Alors...
J'en atteste, ils sont lumière.

Mental tout est mental
Matière, lumière.


7 commentaires:

  1. Quel est ce problème avec les mots qu'il semble que cela fasse reproche ?

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  2. Le reproche n'est que pour l'agacement, en moi les mots ne font pas problème.
    Et en toi anonyme qui me questionne ?

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  3. En amont des mots, des silences, des parcours, une exigence souveraine à épouser selon.

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  4. Ah, le mot exigence se suffit à lui-même, il me semble.

    Bon, tu dis : exigence à épouser, au-delà, en-deça, etc. selon.
    Ça me fait penser à mes voisins au-dessus de ma tête qui ne cessent de faire tant de bruits. Terrible ce qui pousse en moi comme envie de hurler, de taper, envie retenue et puis... les interpellant : « Ce qu'il faut comme amour, vous aimez vous, pour vous supporter ! »
    Ils en sont restés baba, et moi aussi.
    Que ta journée, cher anonyme, soit douce et belle, tout plein.

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  5. L'impossibilité de me faire comprendre est ma véritable raison d'être.
    Yukio Mishima, Le Pavillon d'or

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