A
force de s'entendre dire qu'on ne comprend pas
Qu'on
n'a pas compris
On
finit par se demander ce qu'il y aurait à comprendre
Et
même par douter qu'il y ait quoi que ce soit à comprendre.
Voir
que les mots servent d'excuses aux maux
Liés à l'impossibilité de communiquer
Par
le fait d'imposer sa différence
Plutôt
que la laisser entrer en communication
Avec
l'inconnu qu'est l'autre en soi.
La
relation ?
Au-delà
de nos peurs et de nos arrogances
Qu'ils
soient mis en mots, ou pas.
Et
lorsque les mots sont mus
Par
un réel désir de communiquer
Alors...
J'en
atteste, ils sont lumière.
Mental
tout est mental
Matière,
lumière.
Quel est ce problème avec les mots qu'il semble que cela fasse reproche ?
RépondreSupprimerLe reproche n'est que pour l'agacement, en moi les mots ne font pas problème.
RépondreSupprimerEt en toi anonyme qui me questionne ?
Une exigence
RépondreSupprimerEn amont des mots, des silences, des parcours, une exigence souveraine à épouser selon.
RépondreSupprimerAh, le mot exigence se suffit à lui-même, il me semble.
RépondreSupprimerBon, tu dis : exigence à épouser, au-delà, en-deça, etc. selon.
Ça me fait penser à mes voisins au-dessus de ma tête qui ne cessent de faire tant de bruits. Terrible ce qui pousse en moi comme envie de hurler, de taper, envie retenue et puis... les interpellant : « Ce qu'il faut comme amour, vous aimez vous, pour vous supporter ! »
Ils en sont restés baba, et moi aussi.
Que ta journée, cher anonyme, soit douce et belle, tout plein.
L'impossibilité de me faire comprendre est ma véritable raison d'être.
RépondreSupprimerYukio Mishima, Le Pavillon d'or
Ohhh, c'est puissant ça !!!
SupprimerOui !!!