mercredi 25 février 2015

Dans cet accueil ...

Ils disent : si l'on ne différencie le bien et le mal, objectivant le bien par une mesure commune, et finalement des lois morales, et finalement des lois d'état appuyées par un régime policier, jugement et punition ; ils disent : si le penseur doué de raison ne fait pas ça, c'est la porte ouverte aux crimes, aux génocides, aux despotismes de classes.

Ne voient-ils pas que c'est ce système qui produit ces situations extrêmes et quotidiennes, qu'aucun autre animal que l'homme ne produit sur terre ?
Où est apparue cette idée que le mal est en l'homme ? Que l'homme est mauvais s'il n'est mis sous contrôle ? Si ce n'est un jugement de la raison, sur les émotions, les sentiments, sur la nature ?
Mode de fonctionnement dualiste où les termes quels qu'ils soient ne peuvent que s'opposer, être réduits l'un par l'autre, sans que jamais puisse s'exprimer... quoi ?
L'autre, le tout autre, l'inconnu, le vivant, le toujours nouveau, l'étincelle, le tout petit... ce qui se tient là, si présent, mais qui ne peut jamais s'imposer, qui ne le veut pas, qui ne le peut pas. Ce qui est à naître, toujours à naître...

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