Elle
avait quitté les vastes plaines
Où
l’homme avait construit les cités
Depuis
des jours, elle gravissait la montagne
Routes,
chemins, en lacets
Des
jours, des mois, des années, des vies
Dans
la fatigue du nez collé aux pas
Dans
l'intensité, tant de beauté
La
tige se redressant jusqu'à toucher le ciel
Tous
les temps se succédant, froid, chaleur
La
soif, et puis mouillée jusqu’aux os
Et
puis surgissant de nulle part
L’arrêt
commandé
Et
autre chose, silencieuse présence
Points
de vue embrassant toute la vallée
Grottes
profondes et fraîches
Ruines
tapies, sous-bois herbeux
Dans
l’instant
Le
goût de l’éternité.
Elle avait vécu... et c'est le plus important.
RépondreSupprimerMerci pour ce poème, Miche.
Passe une douce journée. Bisous.
Bonjour Quichottine
RépondreSupprimerElle avait vécu, et tout en elle...
Ça c'est puissant, et met un terme à tous les regrets concernant le passé.
Tout est là, des choses importantes de nos vies, un glissement et on y est, vraiment.
Belle journée à toi aussi, Quichottine
Je t'embrasse.