vendredi 15 mai 2015

Mensonge et vérité et le souffle du vivant

Il y a quelques jours à peine, le souvenir de Moïse le chat sauvé des eaux est venu se présenter, et voilà que dans la nuit, dans la cour, cette nuit dans la cour, un miaulement. Un chaton, venu je ne sais d'où. Il mange tout seul celui-là, tigré noir, une drôle de frimousse, pas sauvage, il vient donc d'une maison, mais déjà il est ici chez lui. Les deux chattes qui vivent encore avec moi, en sont toutes troublées.
Sur mes talons, à côté, tout près, il me parle sans arrêt, me renifle, me regarde... Il est entrain de se jouer le mensonge que je suis sa mère... Mensonge ? Il y aurait donc une vérité qui serait l'opposé : je ne suis pas sa mère.
Vrai et faux, n'ont aucun sens, là où se joue la danse du vivant. Tu danses ou tu ne danses pas, c'est tout.
J'étends mes ailes de mère oiseau, de mère ourse, de mère et de père. Il en a toujours été ainsi.
Comment vais-je l'appeler celui-là ? Peut-être une fille, je n'ai pas encore regardé, sûrement une fille, les gens s'en débarrassent systématiquement.

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