dimanche 3 mai 2015

Votre monde

Votre monde est un enfer pavé de "bonnes intentions"
Je le vois apparaître sous vos pas pressés
De vos empressements
De vos mains qui ne cessent de chercher à saisir
Puis fatiguées, les voilà qui pendent au bout de vos bras
Ballants.

La même tristesse que celle dans les yeux de ces chiens errants
Qui se couchent sur la chaussée attendant le repos de la mort
La même rage que celle de ces fous rendus au bout de leur chaîne.

Un pas de côté, et votre monde disparaît
Ce n'est plus que beauté
Irradiante beauté
Vous y êtes déjà.


9 commentaires:

  1. Notre monde est construit de précipitation et d'immédiateté. Il oublie le passé et condamne son avenir!

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  2. Passé et avenir sont une même idée. Les idées n'ont jamais permis de "toucher" ce qui est immédiat, que vous semblez confondre avec le "tout un consommable".
    Je ne vous en veux pas de votre précipitation à me lire, ce qui se dit ici n'est pas aisé à comprendre, j'en conviens.
    Merci de votre passage ici alezandro.

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  3. Le pas de côté puis l'ivresse, le vertige des premiers pas libres puis l'inébranlable fermeté d'un pas...

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  4. Le pas de côté puis l'ivresse, le vertige des premiers pas libres puis l'inébranlable fermeté d'un pas.

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  5. Témoigner de ce chemin qui n'est pas, encore et encore, si non nous ne serions pas nés dans cette condition.

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  6. S'il a des témoins, c'est qu'il est.

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  7. Le témoin ne décrit pas un chemin tracé sur une carte, il ne propose pas un chemin qui serait à suivre. Défiant la logique qui dit qu'une chose ne peut qu'être ou ne pas être, témoigner de cela.

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  8. Il ne décrit pas, il évoque .

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  9. Ni il décrit, ni il évoque, un chemin à suivre qui serait tracé sur une carte.

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