vendredi 19 juin 2015

Complexité

C'est, vois-tu petit chat, que les chants humains parlent d'autre chose qui te fait mais dont tu ne sauras jamais te séparer, que conscience s'en fasse.
Il y a toujours un fond de tristesse, les chants se souviennent de ce qu'il a fallu quitter, non cela ne fut pas un choix, une marche qui s'imposa. Ils parlent tout autant, de l'abandon, de la perte que de l'espoir, de ce qui dure que tu ne connais pas.
Quelque chose vibre fort, dans les fibres du cœur, c'est un appel si puissant vers l'intime parfaitement étranger.
C'est une joie aussi, qui étreint, une si grande intensité, à la limite du soutenable.
Et puis, en ces chants... Oui, l'arrogance de la méprise, quand l'homme va en tellement de démesures, tant d'atrocités et de souffrances !

C'est sûr tu ne peux pas toi, entendre toute cette complexité qui ne te concerne pas. 
 

6 commentaires:

  1. Mon chat sourit en te lisant ...

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  2. Malgré tout, j'ai envie de te poser une question :
    Es-tu sûre que le chat n'en ait pas conscience ?

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  3. Merci Quichottine pour cette question.
    Être sûre n'est pas le propos, et le mot conscience demanderait à être défini.
    Il faudrait développer l'idée qui a motivé ce texte. L'idée que l'homme est engagé par ce qu'il est en tant que matière pensante, et consciente de penser (ce que l'on nomme l'esprit) à dépasser ses instincts. Pour dépasser quelque chose, le premier pas n'est-il pas d'en "prendre conscience" ?
    Il est évident que l'animal chat ou autre n'est pas concerné par cette problématique si complexe... pas au niveau où nous, nous le sommes.
    La dérive, ou le saut d'évolution, c'est par l'homme que cela se fait. C'est ainsi que je comprends la situation dans laquelle nous sommes. Compréhension toujours en travail.

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    1. Je suppose que tu as raison.
      Mais, en relation avec ton "indicible", je me demande parfois à quoi est dû le regard de l'animal ami qui veille auprès de nous lorsque les mots nous fuient. :)
      Le chat de l'écrivain pourrait peut-être répondre...
      Douce et belle journée Miche.

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  4. Ah, l'indicible, présence silencieuse... partout, en tout... dans l'animal, dans l'arbre, le brin d'herbe, etc. Tellement d'amour, oui !
    Et pourtant les guerres, les pollutions, les enfants qui meurent de faim, etc.
    Voilà... la question urgente.
    Je t'embrasse Quichottine.


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