C'est,
vois-tu petit chat, que les chants humains parlent d'autre chose qui
te fait mais dont tu ne sauras jamais te séparer, que conscience
s'en fasse.
Il
y a toujours un fond de tristesse, les chants se souviennent de ce
qu'il a fallu quitter, non cela ne fut pas un choix, une marche qui
s'imposa. Ils parlent tout autant, de l'abandon, de la perte que de
l'espoir, de ce qui dure que tu ne connais pas.
Quelque
chose vibre fort, dans les fibres du cœur, c'est un appel si
puissant vers l'intime parfaitement étranger.
C'est
une joie aussi, qui étreint, une si grande intensité, à la limite
du soutenable.
Et
puis, en ces chants... Oui, l'arrogance de la méprise, quand l'homme
va en tellement de démesures, tant d'atrocités et de souffrances !
C'est
sûr tu ne peux pas toi, entendre toute cette complexité qui ne te
concerne pas.