Elle
me dit que mes frères sont les hommes et non les animaux.
Elle
me dit que c'est pas exprès, qu'il faut leur pardonner, que ce sont
les créatures de dieu.
Ouahhh
Déjà
la question du pardon, que tous les dimanches ils vont à la messe,
que vont-ils y faire à la messe ? Demander pardon, chaque
dimanche ? Se souvenir de celui-là qu'ils ont mis en croix, que
c'était pour eux, pour racheter leurs péchés. C'est ça, les
créatures de dieu ? Ben, mon vieux.
Moi,
qui ne suis pas une créature de dieu, du diable peut-être, va
savoir. Ni je pardonne, ni je ne pardonne pas, et si je me souviens
ce n'est pas pour me soulager, il y a les toilettes pour ça.
C'est
que je les connais, toutes leurs ficelles, elles sont rudement usées,
et surtout elles n'ont jamais vibrées, de la ficelle quoi. Et les
cordes, dis, les cordes vibrantes au moindre souffle, plus vibrantes
encore dans le silence... Ça ils n'ont jamais aimé, ils ne le
savent pas, ne savent pas pourquoi, mais ils n'aiment pas.
Moi,
j'ai ma petite idée... ma petite chanson qui a toujours accompagné,
et dans la rencontre improbable, la musique.
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