Tout
a été dénaturé
Y
compris le lien
Devenu
cette chose craintive et opportuniste
Puisque
que dans son état d'isolement l'esprit
Cherche
sans cesse à combler le vide
Qu'il
est à lui-même
On
aime, certes, on le dit
On
aime pour se sentir moins seul
On
aime pour donner sens là où il n'y a plus de sens
Alors
on s'attache mais à qui ou à quoi ?
A
l'idée d'une complétude
Qui
viendrait tout au bout d'une longue errance
Mais
grandit tout autant la peur de l'abandon
De
la perte, de la mort
Et
quand on y regarde d'un peu plus près
C'est
sur soi que l'on pleure
Pauvre
moi, si perdu !
Le
sens, le lien, précèdent
Indestructibles
En
toute choses
Il
n'y a que nous pour nous exclure
Je
me suis cachée derrière l'arbre
Et
je dis que tu ne me vois plus
Et
j'oublie tout de ces signes
Inscrits
sur le parchemin de la vie
Où
naissance et mort se marient.
Le
sens, le lien, précèdent
Et
je me souviens ...
Oh Miche !!!
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