C'était
sur le chemin, le temps passe
Il
y a 15 ans maintenant
Marcher
sous le sac et la chaleur
A
la point du jour, je quittais les refuges
Et
au pas lent, je goûtais les premiers rayons
Qui
venaient caresser le pubis de la terre
De
leur rencontre tant de manifestations
Fumerolles
de brume, parfum d'humus
Chaque
pas fleurissait de leur amour.
Plus
tard, je m'arrêtais à l'ombre d'une allée
Bordée
de troncs noueux
Qui
me faisaient la conversation
C'est
là que je la voyais passée
Une
femme qui pour éviter les grosses chaleurs
Courait
tout le long du trajet
Elle
transpirait à grosses gouttes
Le
souffle court, et elle me criait
« Je
cours, je cours, pour arriver avant ! ».
Lorsque
le soleil atteignait le zénith
Les
chiens, et les moutons contre les murs
La
dernière bande d'ombre
Bien
après, au pas lent et paisible
Dans
la fraîcheur, dans la cognée
J'arrivais
Elle
était là, tout sourire, ayant pris une douche
Avant
réservé son lit dans la chambrée
Le
plus souvent, ne restait que le carrelage de la cocina
Pour
installer le tapis de nuit.
Les
corps entassés dans les dortoirs exigus
Dégageaient
la chaleur emmagasinée
En
effluves odorantes
Les
ronflements, moiteur chargée de bruits
Dans
la cuisine un si beau silence
La
fraîcheur du sol, le corps aimait sa dureté.
Merci, c'est beau !
RépondreSupprimerMerci Mala :)
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