dimanche 20 septembre 2015

Changement et souffrance

Je pense qu'il n'y a pas de changement sans souffrance, si rien ne me dérange je ne change pas, je reste confortable dans un bain agréable, suspension dans le vide. Quelque chose se présente qui vient interpeller cet équilibre, résistance je ne veux pas quitter cet état béni des dieux. La résistance ne fait qu'augmenter la sensation désagréable qu'un extérieur cherche à s'imposer, à pénétrer. S'il n'y a aucune résistance, je ne change pas non plus, tout glisse sur moi, comme la goutte d'eau sur le plumage du cygne.
Mais à vrai dire, qu'est-ce que « je » fais réellement ?
Mais si ce «moi » n'est pas dans l'exploration de quelques réponses à ce défi, il n'y a pas de changement non plus.

Le changement ?
Ils sont nombreux à le revendiquer, tout en le refusant.
Tout change à chaque instant, et ce n'est pas continuité.
On dira que rien n'existe qui ne change pas, et puis on verra que tout meurt à chaque instant pour qu'autre chose soit.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de vos commentaires