Je
pense qu'il n'y a pas de vie sans souffrance, le désir puissant de
maîtrise génère beaucoup de souffrances. Elle se déplace, parce
que la douleur dans le pied a disparu, on pense l'avoir vaincue mais
voilà qu'elle habite une autre tension rendant la vie encore plus
difficile. Le désir de maîtrise est juste, il participe du
processus qui lui nous échappe complètement. Il n'y a pas de
changement par la soumission, la vie ne nous veut pas soumis.
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dimanche 20 septembre 2015
Changement et souffrance
Je
pense qu'il n'y a pas de changement sans souffrance, si rien ne me
dérange je ne change pas, je reste confortable dans un bain
agréable, suspension dans le vide. Quelque chose se présente qui
vient interpeller cet équilibre, résistance je ne veux pas quitter
cet état béni des dieux. La résistance ne fait qu'augmenter la
sensation désagréable qu'un extérieur cherche à s'imposer, à
pénétrer. S'il n'y a aucune résistance, je ne change pas non plus,
tout glisse sur moi, comme la goutte d'eau sur le plumage du cygne.
Mais
à vrai dire, qu'est-ce que « je » fais réellement ?
Mais
si ce «moi » n'est pas dans l'exploration de quelques réponses
à ce défi, il n'y a pas de changement non plus.
Le
changement ?
Ils
sont nombreux à le revendiquer, tout en le refusant.
Tout
change à chaque instant, et ce n'est pas continuité.
On
dira que rien n'existe qui ne change pas, et puis on verra que tout
meurt à chaque instant pour qu'autre chose soit.
dimanche 26 octobre 2014
Se dire bonjour en tant d'effusions
Là-bas,
vous passez à l'heure d'hiver
Ici,
on ne change pas d'heure
Et
c'est l'été qui rentre.
Le
jour se lève dans la musique des oiseaux
Piaillements
et chants
Le
roucoulement d'un martin
Les
arbres sont cois, attentifs
On
le dirait bien.
L'instant
d'après, ils ont fini de se réveiller
De
se dire bonjour en tant d'effusions
Tendresse ?
Bien
sûr, qui prétend que cela appartienne à l'espèce humaine ?
La
seule différence c'est que chez l'animal cela est spontané
Circulation
d'énergie, expression du vivant
Être
ce que l'on fait, ce qui nous fait
Qui
ne cesse de changer.
Voilà
ce qu'il faudrait comprendre
Ce
n'est pas moi qui change, pas même l'idée de moi
Non,
c'est le monde qui danse
En
son centre immobile.
vendredi 8 août 2014
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