vendredi 30 octobre 2015

Le grand humour cosmique

Quelque chose commande à quoi tu te dois d'obéir !
Ce coup là, c'est celui des religions monothéistes
Un dieu unique, la société et la famille étant aussi des religions
Et comme ce dieu est étrangement silencieux
Certains se prétendent ses représentants sur terre
La suite de l'histoire, nous la connaissons.

C'est en toi, la voix est en toi ! Écoute-là !
Qui écoute quoi ?
Soyons lucides en ce petit matin frais
Un écoutant, un écouté, c'est déjà trop de deux
Mais il est vrai que lorsqu'un accord profond se fait
On peut s'accorder aussi à cette image d'une dualité transcendée
Mais... l'instant d'après ce n'est pas une voix, mais des dizaines
Des centaines... de voix discordantes
Qui d'un coup se taisent, un coup de vent est passé.

Ne pas se laisser leurrer par le semblant de cohérence de la personnalité qui sous les feux de la rampe, s'applique à endosser toujours le même habit. Un rien suffit à faire trébucher ce personnage, et le voilà en colère, ou tout en chagrin, enfin décontenancé.
Il est là ce pauvre pantin à se décarcasser, se tracasser, se lamenter, résister, se questionner, douter, se redresser, tenter de ramasser les morceaux épars, recommençant encore et encore, s'appliquant à la continuité, pardonner, aimer, ne plus aimer, expliquer, justifier, condamner ...

Au milieu des larmes, au milieu du rire, au milieu du bruit, du chaos, au milieu d'un silence, la vision claire qui se fait chair, la vision époustouflante, d'un ordre immuable auquel rien n'échappe.

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