vendredi 30 octobre 2015

Omniprésence

Assises dans le couloir
Toutes les trois, elles m'attendent
Comme le chien qui était mort
Les oreilles dressées dans cette écoute
C'est étrange comme ils me font exister.

Elles me parlent en des intonations
Dans lesquelles je reconnais la caresse
De ma voix
Elles ont appris à vivre ensemble
A jouer même, sans que je me mêle
Mais entre elles, jamais ces intonations.

Elles aiment la promenade du soir
Qu'elles ne font jamais sans moi
Elles ne quittent plus la maison, la cour
Devant, derrière, me suivant pas à pas
Ou du regard, et même...
Présence silencieuse
J'aime cela.

Dimension de la relation
Omniprésente.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de vos commentaires