Comment
prétendre être des sujets, des êtres de conscience, si nous ne
sommes pas en mesure de "toucher" à nos instincts biologiques.
Instincts au service du vivant, mais d'une manière globale qui ne
permet pas l'émergence d'une conscience individuelle.
Comment
prétendre "toucher" la matière qui nous fait, si nous sommes
ignorants des conditionnements sociaux, culturels, surajoutés, tels
des habits, des masques, tant d'hypocrisie ! Plutôt que de
travailler avec la nature, avec l'intelligence du corps, nous avons
pris peur de notre nudité. Il n'y a pas plus nue que la matière
humaine, sans poil ou quasiment, sans griffe, sans croc, sans
cuirasse.
N'est-ce-pas le signe qu'autre chose est attendu de cette espèce ? Et finalement de chacun de nous ?
N'est-ce-pas le signe qu'autre chose est attendu de cette espèce ? Et finalement de chacun de nous ?
L'homme est un animal social... je ne sais plus qui le disait.
RépondreSupprimerC'est vrai que nous sommes nus, sans griffes, sans croc, mais je crois que nous nous créons nos propres cuirasses, pas toujours simples à porter.
Je ne sais pas ce qu'on attend de nous, je sais seulement que vivre est difficile, qu'aimer l'est encore plus, que le plus facile aujourd'hui serait sans doute de se replier sur soi.
Passe une douce journée Miche.
Se replier, c'est ne plus entendre les signes, vivre n'a jamais été une chose facile. Il est vrai que la modernité avait fait promesse de facilité, on allait vaincre la nature pour les nourrir tous. Conditionnement, par le mensonge !
RépondreSupprimerLes signes dont je parle viennent d'au-delà, au-delà de cette fuite d'énergie, énergie dont nous avons besoin pour plus de conscience.
Plus de conscience voilà ce qui est attendu.
Nus, parce que nous ne sommes pas destinés à être des prédateurs.
Pourtant, nous le sommes.
SupprimerParadoxe ?
Le prédateur ne sait pas détruire un écosystème, il ne sait pas mettre à feu et à sang la planète. Il est indispensable dans la chaîne du vivant.
RépondreSupprimerL'homme se conduit comme un prédateur, c'est une erreur.