vendredi 27 novembre 2015

La fabrique des esclaves

Face à la guerre, moult déclarations pour la paix, la fraternité, l'égalité et pourquoi pas ! La liberté !
Il est évident que ce vivre ensemble martelé dans les têtes, scandé en des chants, glorifié, magnifié, n'est qu'un conditionnement.
Un conditionnement est un conditionnement, qu'il fasse des esclaves doux ou des esclaves brutaux, c'est la fabrique des esprits serviles.
Et chacun croyant exprimer un choix qui serait sien, agit en tant que conditionné/conditionnant. A tel point, que l'esprit ainsi prisonnier justifie de sa condition comme de sa nature profonde et réclame la "bonne" éducation.

2 commentaires:

  1. Tu le crois vraiment ?
    Je m'interroge, je continue à m'interroger sur ces impossibles qui pourraient être possibles si...
    Mais il y a tant de "si" dans notre monde !

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  2. Oui, conditionnement par les idéaux jamais atteints, poudre de perlimpinpin.
    Mais ...
    " Comment prétendre être des sujets, des êtres de conscience, si nous ne sommes pas en mesure de "toucher" à nos instincts biologiques. Instincts au service du vivant, mais d'une manière globale qui ne permet pas l'émergence d'une conscience individuelle.
    Comment prétendre "toucher" la matière qui nous fait, si nous sommes ignorants des conditionnements sociaux, culturels, surajoutés, tels des habits, des masques, tant d'hypocrisie ! Plutôt que de travailler avec la nature, avec l'intelligence du corps, nous avons pris peur de notre nudité. Il n'y a pas plus nue que la matière humaine, sans poil ou quasiment, sans griffe, sans croc, sans cuirasse.
    N'est-ce-pas le signe qu'autre chose est attendu de cette espèce ? Et finalement de chacun de nous ?"

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