Se
nourrir, ce n'est pas seulement une question d'aliments à porter à
sa bouche, et pourtant... Ma voisine me parle de son cholestérol,
elle revient de chez le médecin, « Je lui ai dit, je ne
grignote pas entre les repas ! Mais ça je fais trois repas ! »
et de rajouter que si on n'a plus ça !
L'homme
a développé tout un art culinaire, un raffinement dans la
préparation des mets, quelque chose d'incroyable... de couleurs, de
parfums, de goûts, de formes, de textures, et... l'idée de produire
du foie gras, de manger le petit de la vache, les petits les manger,
les élever (dans des conditions !) et les manger, tuer le cochon en le saignant à vif pour
bien recueillir tout son sang, et la souffrance de tous ces animaux.
Et maintenant la chimie, l'agroalimentaire, aliments générant des
dépendances, des aliments porteurs de poisons, manipulateurs.
L'homme se console avec la nourriture. Plus grande est la sophistication des mets, plus grande est la consolation.
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RépondreSupprimerC'est juste, et de quoi se console-t-il ainsi ?
Nous pourrions laisser cette question ouverte, et chacun alors se la posant lui trouverait une réponse.
RépondreSupprimerCe n'est pas de ce genre de consolation dont il s'agit ici.
L'arrogance humaine est presque sans limite, de quoi l'homme pourrait-il avoir à se consoler ?
Lolll, et pourtant il ne cesse de se consoler.
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